Pour établir un nouvel équilibre entre l’Homme, la ville et la nature, la métropole de Dijon s’engage dans une démarche environnementale ambitieuse. Soucieuse de la préservation des ressources naturelles, elle adopte une gestion durable pour satisfaire à la fois les besoins actuels et ceux des générations futures.
Terres nourricières
La préservation des terres agricoles est essentielle pour garantir une alimentation locale, saine et durable, tout en protégeant notre environnement.

L’objectif : préserver les terres agricoles et permettre l’installation d’une nouvelle génération d’agriculteurs, acteurs de la transition agroécologique.
Comment : identification des ressources en sols et de leurs besoins pour une agriculture locale de qualité par les communes de la métropole et la Chambre d’Agriculture 21.
Résultats :
- 413 ha repérés pour 70 sites dont 10 sites d’intérêt à vocation agricole, 13 sites d’intérêt à vocation sociale
- Une maîtrise foncière publique sur 86 % des sites repérés
- 24 % des sites sont classés en zone urbaine ou zone à urbaniser pour 5 % des surfaces
- 23 % des sites situés sur une aire de captage pour 10 % des surfaces.

Mieux gérer la ressource en eau
Le dérèglement climatique entraîne, à Dijon, une diminution de la disponibilité de l’eau d’irrigation pour les cultures vivrières.

L’objectif : collecter des informations pour repenser l’imperméabilisation de la ville, de localiser les points d’eau disponibles à proximité des exploitations agricoles ou encore implanter de nouveaux espaces de verdure.
Comment : réalisation d’une étude sur l’évolution de la pluviométrie et du comportement des nappes et des rivières. Les informations collectées permettront de repenser l’imperméabilisation de la ville, de localiser les points d’eau disponibles à proximité des exploitations agricoles ou encore implanter de nouveaux espaces verts.
Pour en savoir plus sur la qualité de l’eau à Dijon rendez vous sur le site d’Odivea.

« Sols expert » : une étude des sols unique au monde
Les sols jouent un rôle essentiel sur nos territoires, ils fournissent les nutriments et l’eau nécessaires à la durabilité des espaces ruraux tout en emmagasinant le carbone, processus essentiel pour la régulation climatique. Mais il s’agit d’une ressource fragile non-renouvelable à notre échelle de temps. Sa gestion durable est donc un enjeu majeur à la fois pour les espaces urbains et les espaces ruraux.

L’objectif : établir un diagnostic de la qualité des sols et des eaux de captage à Dijon. Constituer un référentiel, unique en Europe, de la valeur biologique des sols. Identifier les modes de gestion les plus favorables, pour un type de sol donné, en fonction des services attendus.
Comment :
- Développer une stratégie d’échantillonnage des sols
- Création d’une application permettant de suivre la qualité des sols
- Création d’un référentiel territorial de la qualité des sols
- Développer un indicateur de la qualité de l’eau.
Résultats :
- 3 300 km2 échantillonnés
- 50 indicateurs définis
- 150 000 données acquises
- Une mise au point et un outillage de la méthodologie ont été mis en place.

« Sols mutation » : une nouvelle vision de la valeur des sols
Les sols sont soumis à de fortes pressions : imperméabilisation, érosion, pollution … et leurs qualités et durabilité sont souvent négligées.

L’objectif : optimiser la gestion des sols selon leurs usages et leur qualité. Initier une nouvelle règlementation en incluant leur valeur intrinsèque dans les transactions immobilières.
Comment :
- Organisation d’actions de science participative (QUBS) : en direction d’un panel de publics afin de sensibiliser chacun et collecter des données afin d’analyser l’impact des modes de gestion.
- Développement d’une stratégie juridique foncière : pour la transformation du territoire à destination des décideurs territoriaux et des opérateurs fonciers afin de faciliter la distinction entre espaces naturels, zones agricoles et zones urbaines.
Résultats :
- Intégration de la qualité des sols dans les démarches de labellisation des productions agricoles.
- Ouverture à des recherches postdoctorales
- La première année de la recherche a porté sur les modalités d’intégration et de préservation de la qualité des sols par le droit de l’urbanisme
- Analyser les modalités juridiques opérationnelles de préservation de la qualité des sols dans le cadre d’une production agricole durable et résiliente
