La transition alimentaire ne se fera pas en un jour, passer d’un système conventionnel à un autre, plus durable et respectueux de l’environnement et du bien-être de chacun prend du temps. Une progression qui a besoin d’être accompagnée et analysée pour répondre aux besoins et aux attentes de toutes les parties prenantes, des producteurs aux citoyens.
Anticiper et répondre aux besoins d’emploi et de formation
La transition alimentaire impacte toute la société et fait émerger de nouveaux métiers et de nouvelles compétences.

L’objectif : analyser l’impact d’une alimentation durable sur l’évolution des métiers, des compétences et des besoins en formation, de la production agricole à la consommation.
Comment :
- Identification des secteurs
- Méthodologie divisée en 4 phases par Créativ’ :
- Le diagnostic
- L’analyse des conséquences sur les métiers et les compétences d’une alimentation plus durable
- Les expérimentations de solutions d’adaptation
- Les actions de sensibilisation et de formation aux nouveaux besoins et/ou adaptation des outils existants.
Résultats :
- Les secteurs sélectionnées : la production agricole, la transformation alimentaire, la distribution, la restauration hors foyer et la restauration indépendante.
- Pour suivre l’avancement : cliquez ici.

Changer le territoire grâce aux sciences participatives
Avec les sciences participatives, tout le monde peut œuvrer pour la transition alimentaire et
la protection de l’environnement. Comment ? En participant de façon active et délibérée à la
production des connaissances scientifiques, même lorsque l’on est ni scientifique ni professionnel du domaine.
L’objectif : travailler avec les citoyens volontaires sur les légumineuses ou sur la faune des sols avec l’aide du jardin de l’Arquebuse et le Muséum d’Histoire Naturelle.
Comment : développement à Dijon, de l’outil QUBS (Qualité Biologique des Sols
urbanisés) pour faciliter la participation de chaque citoyen souhaitant s’investir pour un avenir meilleur.
Résultats : cette intelligence collective a permis de créer un nouveau référentiel sur la qualité des sols.

Plan Climat et Biodiversité (PCAET)
Dijon métropole déploie son Plan Climat Air Énergie Territorial : un engagement collectif pour une ville bas carbone, durable et désirable.

L’objectif : réduire les gaz à effet de serre, développer les énergies renouvelables, améliorer la qualité de l’air, tendre à la sobriété énergétique et s’adapter aux changements climatiques.
Comment :
- Atténuer : au niveau de la mobilité, des logements/bâtiments et de la production d’énergie.
- S’adapter : au niveau de l’eau et de l’alimentation.
- Coopérer : à l’aide d’innovation, de recherche et de partage de connaissance.
Résultats : Mise en œuvre sur 6 ans, observation des résultats prévus en 2030.
Le projet HARMI : mieux comprendre et exploiter les microbiomes pour faire face aux enjeux mondiaux
Les microbes, formes de vie dominantes sur Terre, sont essentiels à l’équilibre des écosystèmes et à la durabilité de la planète, influençant la santé, la fertilité des sols et la gestion des contaminants. Le projet HARMI (Harnessing Microbiomes for Sustainable Development), porté par UBFC, est l’un des 15 lauréats de l’appel à projets « ExcellencES » du PIA4.
L’objectif : avoir connaissance optimale des micro-organismes et de leurs interactions avec les autres organismes afin de répondre aux problématiques mondiales en termes d’agriculture, d’alimentation, d’environnement et de santé.
Comment :
- Comprendre l’écologie et la dynamique spatio-temporelle des communautés microbiennes.
- Déchiffrer les interactions microbiote-hôte.
- Gérer les communautés microbiennes pour améliorer la durabilité et la fourniture de services.
- Développer les biotechnologies microbiennes.

Découverte et accompagnement de projets innovants en investissement : étude d’appui aux start-up
Dans le cadre du projet Territoire d’Innovation, Dijon métropole a mis en place une action visant à identifier et soutenir des start-ups engagées dans l’alimentation saine et durable sur son territoire.

L’objectif : structurer un programme d’appui permettant de favoriser l’émergence et le développement de projets répondant aux enjeux de santé.
Comment :
- Recrutement d’un prestataire pour détecter et accompagner les start-up
- Sélection de projets matures aptes à lever des fonds publics et privés
- Mise en réseau avec des organismes partenaires
- Accompagnement individualisé des start-up.
Résultats :

Kura de Bourgogne est une fabrique artisanale spécialisée dans la production de condiments, sakés et bières biologiques d’inspiration japonaise. Fondée en 2015, l’entreprise marie les recettes traditionnelles japonaises de fermentation naturelle avec des ingrédients locaux et bio.
FoodPilot est une entreprise française fondée en 2022, spécialisée dans la mesure et la gestion de l’impact environnemental des produits agroalimentaires. Sa plateforme numérique accompagne les entreprises du secteur dans leur transition écologique en collectant et analysant des données tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Wine pilot, filiale de Food Pilot, permet de faire évoluer, cette fois-ci les entreprises viticoles vers un modèle durable.


Nuvee est une plateforme numérique d’éducation thérapeutique du patient. Elle accompagne les patients, leurs proches et les professionnels de santé dans la gestion des maladies chroniques, notamment l’obésité et le diabète de type 2. Nuvee propose des parcours personnalisés de prévention, d’éducation thérapeutique et de formation.
Parmi ses initiatives, Nuvee a développé l’outil EMNO_line (Espace Médical Nutrition online), une plateforme pédagogique dédiée à l’éducation thérapeutique en nutrition et obésité
